« Dresser un état des lieux des 50 ans d’indépendance à travers une approche universitaire [...et] réfléchir sur le devenir du pays, de ses hommes et de ses institutions », voilà un beau programme en cette période de troubles politiques durables où l’on voit surgir, dans le pays, un national-nationalisme et des ethno-régionalismes tous azimuts et, en Europe, d’interminables débats sur les identités nationales et qui proposent, à l’attachement à l’Etat-nation, de substituer la fidélité et la loyauté du « patriotisme constitutionnel »3que suppose la création de l’union des Etats européens.